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Sous le coup de pinceau de Cockburn, le bastion des Ursulines et son enceinte prennent vie et témoignent d’une ville de Québec intra-muros foisonnante. Dans cette artère particulièrement côtoyée par les militaires britanniques, se trouvent la courtine Saint-Louis, quelques canons et l’impressionnante église de la congrégation Notre-Dame-de-Québec construite entre 1818 et 1820. Cet ensemble défensif fait aujourd’hui partie de la Place de l’Assemblée-Nationale.
1818 - 1834

Québec, le Gibraltar d’Amérique

À sa fondation en 1608, Québec est conçu comme un poste de défense militaire de la colonie française. Le Régime anglais, qui débute en 1759, confirme la vocation militaire de Québec pour encore plusieurs décennies. Après la guerre anglo-américaine de 1812-1814, les autorités britanniques renforcent les défenses de la ville, ce qui lui vaut le surnom de « Gibraltar d’Amérique ». Le rôle militaire de Québec s’atténue progressivement par la suite, mais la ville demeure un lieu où les militaires sont omniprésents. Plusieurs œuvres artistiques d’époque témoignent de cette réalité.

Québec vue du bastion des Ursulines

James Pattison Cockburn Sous le coup de pinceau de Cockburn, le bastion des Ursulines et son enceinte prennent vie et témoignent d’une ville de Québec intra-muros foisonnante. Dans cette artère particulièrement côtoyée par les militaires britanniques, se trouvent la courtine Saint-Louis, quelques canons et l’impressionnante église de la congrégation Notre-Dame-de-Québec construite entre 1818 et 1820. Cet ensemble défensif fait aujourd’hui partie de la Place de l’Assemblée-Nationale.
Chronoscope Quelles autres impressions cette aquarelle vous donne-t-elle? Source: Musée national des beaux-arts du Québec Document de domaine public (libre de droits) - Date: 1829