Au 19e siècle, le froid gèle le fleuve Saint-Laurent et provoque la formation des ponts de glace. Favorisant les déplacements entre les rives, ils sont essentiels pour le maintien des échanges économiques. Le pont de glace revêt aussi un aspect culturel en tant que lieu propice aux fêtes et aux rapprochements sociaux. Il disparait au profit des ponts permanents et des brise-glaces.

1840 - 1865

Quand les eaux se glacent

Avant l’arrivée des brise-glaces au 20e siècle, le fleuve Saint-Laurent, cette immense étendue d’eau devant Québec, se glace chaque hiver. La ville est coupée du trafic maritime international pendant quelques mois. À l’échelle locale cependant, la population se débrouille pour poursuivre ses activités. Des gens traversent le fleuve, que ce soit en canot à travers des monticules de glace flottants ou carrément sur le pont de glace, selon les conditions. Partout autour de Québec, les rivières et les chutes gelées offrent un spectacle hors du commun. Ces magnifiques paysages hivernaux se révèlent à travers des œuvres du 19e siècle.

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Le pont de glace sur le fleuve Saint-Laurent, vu de Québec

Auteur inconnu Au 19e siècle, le froid gèle le fleuve Saint-Laurent et provoque la formation des ponts de glace. Favorisant les déplacements entre les rives, ils sont essentiels pour le maintien des échanges économiques. Le pont de glace revêt aussi un aspect culturel en tant que lieu propice aux fêtes et aux rapprochements sociaux. Il disparait au profit des ponts permanents et des brise-glaces.

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Période représentée: 1860

Source: Ville de Québec Document de domaine public (libre de droits) - Date: 1860

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