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L’anglicisation est au cœur de la lutte à laquelle se livrent les écoles catholiques françaises dans leur défense de la langue et les Frères maristes se font un devoir d’en valoriser un enseignement rigide. L’image témoigne de cette réalité avec l’inscription au mur: « Guerre à l’anglicisme ».  Le Frère Jean-Ferdinand, sous-directeur au collège en 1933, publie plusieurs ouvrages, dont « Refrancisons-nous » en 1951.
1904 - 1953

Le Collège Saint-Charles et les Frères maristes à Charlesbourg

En 1904, c’est la création de l’Académie de Charlesbourg. Les Frères maristes trouvent refuge au Québec après les lois sur la séparation de l’Église et de l’État au début du siècle en France. Ayant une réputation de bons pédagogues, ils sont recrutés par le curé de Charlesbourg, Mgr Louis-David Gosselin, qui recherche une institution pour s’occuper de l’éducation des fils de paysans. Le collège est agrandi en 1943. Hormis une trêve entre 1914 et 1922 où ils vont prêter main forte à la mère-patrie alors en guerre, les Frères maristes restent à Charlesbourg jusqu’en 1962, année où des laïcs viennent les remplacer.

La langue au coeur de l’enseignement

Auteur inconnu L’anglicisation est au cœur de la lutte à laquelle se livrent les écoles catholiques françaises dans leur défense de la langue et les Frères maristes se font un devoir d’en valoriser un enseignement rigide. L’image témoigne de cette réalité avec l’inscription au mur: « Guerre à l’anglicisme ». Le Frère Jean-Ferdinand, sous-directeur au collège en 1933, publie plusieurs ouvrages, dont « Refrancisons-nous » en 1951.
Chronoscope Quelles catégories pouvez-vous attribuer à cette image? Source: Société d’histoire de Charlesbourg Document de domaine public (libre de droits) -Société d'histoire de Charlesbourg - Date: 1926