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La perspective haut perchée de l’aquarelliste James Pattison Cockburn révèle un tracé menant de la rue Sous-le-Fort au fleuve gelé. Un peu avant 1822, la rue est prolongée vers le Saint-Laurent, artère qui accueillera le pont de glace. Au loin, des citoyens s’avancent vers ce passage saisonnier, qui semble cependant s’effacer comme peau de chagrin, tandis que des bateaux hivernent sur des battures enneigées.
1822 - 1837

Vivre en hiver à Québec au début du 19e siècle

Saviez-vous que Québec est l’une des villes les plus enneigées au monde? La moyenne des précipitations de neige annuelle à Québec est d’environ 300 centimètres. Les habitants de Québec ont développé un mode de vie adapté à ces conditions. Au 19e siècle, l’essentiel des rues de la ville est laissé enneigé. Les habitants s’y déplacent en traîneaux et en raquettes. Le fleuve étant gelé, la ville est coupée du trafic maritime. Les habitants traversent alors une longue période d’hivernation collective dans un décor bucolique. Revivez ces hivers d’une beauté à couper le souffle à travers des œuvres artistiques d’époque.

La rue Sous-le-Fort en hiver, vue du château Saint-Louis

James Pattison Cockburn La perspective haut perchée de l’aquarelliste James Pattison Cockburn révèle un tracé menant de la rue Sous-le-Fort au fleuve gelé. Un peu avant 1822, la rue est prolongée vers le Saint-Laurent, artère qui accueillera le pont de glace. Au loin, des citoyens s’avancent vers ce passage saisonnier, qui semble cependant s’effacer comme peau de chagrin, tandis que des bateaux hivernent sur des battures enneigées.
Chronoscope Reconnaissez-vous certains bâtiments illustrés dans cette image? Source: Bibliothèque et Archives Canada Document de domaine public (libre de droits) - no d'acc 1989-260-8 - Date: 1830