Fil conducteur
Des métiers disparus et d’autres d’aujourd’hui
Thématique
Travailler pour transformer la ville, Le fleuve comme épreuve et lien vital, Vivre avec l’hiver, Mémoire ouvrière et humaine des villes
Niveau
3e cycle du primaire
Discipline
Langue, Histoire, Arts plastiques, CCQ
Présentation de la fiche
Ces archives révèlent comment certains métiers naissaient directement des contraintes du fleuve et des saisons : le bois qui descendait en radeaux, la glace qui devenait une route hivernale, le courant qu’il fallait traverser malgré les dangers.
Derrière ces images, il y a toujours des personnes : des hommes, des femmes, parfois des enfants, qui ont laissé leur marque dans la mémoire ouvrière et humaine des villes. Elles montrent aussi comment des ouvriers, souvent invisibles dans les manuels, ont pavé, creusé, transporté et bâti les infrastructures de nos villes. En observant ces métiers d’hier, les élèves sont invités à réfléchir aux transformations de la société, à la valeur du travail, et à la façon dont chaque geste, aussi simple qu’il paraisse, contribue à construire le monde dans lequel nous vivons.
Bon à savoir
Les images de ce coffret racontent une histoire qu’on trouve rarement dans les livres : celle des métiers du quotidien, des gestes répétés, et de la force du fleuve comme partenaire ou obstacle. À Sillery, le bois flottait ; l’hiver, la glace transformait le fleuve en route ou en ressource. En ville, des ouvriers posent des tuyaux, pavent les rues, creusent des canalisations : ils ont modelé la ville que nous habitons encore aujourd’hui.
Mais ces images anciennes nous montrent aussi ce qu’elles oublient : les gestes du quotidien, les enfants au travail, les femmes dans l’ombre… et la présence des Premiers Peuples, absente du cadre, mais bien réelle dans la mémoire du territoire. Ce coffret invite les élèves à entrer dans l’histoire par le concret : marcher sur la glace, paver les rues, bâtir la ville. Il ouvre une porte vers la mémoire collective des gens du quotidien.
Coffret
Sillery, le petit centre industriel
Située tout juste à l’ouest de Québec, la localité de Sillery présente un profil tout à fait particulier dans la région au début du 19e siècle. La localité se trouve le long d’une falaise, au haut de laquelle quelques aristocrates britanniques ont élu domicile. Au pied de la falaise se trouve une anse autour de laquelle plusieurs chantiers s’organisent. Des travailleurs, d’origine française et irlandaise pour la plupart, y préparent chaque année des milliers de grumes de bois flottant pour l’exportation. Sillery compte aussi d’importants chantiers de construction maritimes. Venez découvrir cet endroit à travers des œuvres d’époque!
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Un destin lié par les glaces!
Avant l’ouverture du pont de Québec en 1917, les habitants utilisent deux moyens pour franchir le fleuve devant leur ville. Durant l’été, ils peuvent le traverser en embarcations. Durant l’hiver, ils peuvent employer le pont de glace qui se forme à la surface du fleuve. C’est d’ailleurs durant l’hiver que la traversée, qui se fait en traîneaux tirés par des chevaux, est la plus rapide et facile. C’est à ce moment que les gens de Québec et de la ville de Lévis, sur la rive opposée du fleuve Saint-Laurent, se côtoient le plus. Venez redécouvrir cette époque révolue!
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Les travailleurs de Québec
Au début des années 1900, les métiers se diversifient et prennent de l’expansion au même rythme que les centres urbains. Certains événements, tels que la Première Guerre mondiale, suivie de près par la crise économique des années 1930, entraînent des changements majeurs tout au long de la première moitié du 20e siècle. Cet album présente ces travailleurs de divers secteurs qui contribuent d’une manière ou d’une autre à transformer la ville de Québec. Venez à leur rencontre! Peut-être pourrez-vous approfondir cette période effervescente dans le monde du travail?
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