La période d’après-guerre est marquée par une prospérité croissante et de profonds changements sociaux dans tout le pays. Partout, les villes subissent de grandes transformations, avec la croissance des centres-villes en hauteur, la démocratisation de l’automobile et l’expansion des banlieues. La ville de Québec n’échappe pas à ces tendances.
Dans la province, cette période est connue sous le nom de Révolution tranquille. Elle est marquée par le déclin rapide de l’influence de l’Église catholique sur la société et la mise en place de vastes services publics universels. La ville de Québec, où une grande partie de la population est désormais composée de fonctionnaires, est d’autant plus touchée par ces changements sociaux et économiques. Parallèlement, des immigrants venus de partout dans le monde s’installent dans la ville, diversifiant ainsi sa population.