Fil conducteur
Les sports et les loisirs, pour être ensemble.
Thématique
Loisirs d’hier et d’aujourd’hui, une part de notre héritage, Inclusion et démocratisation, l’hiver québécois : terrain de jeu culturel
Niveau
2e cycle du primaire
Discipline
Langue, Histoire, Arts plastiques, CCQ
Présentation de la fiche
À partir de photographies d’archives, on explore comment les sports sont passés d’une pratique réservée à une élite à un aspect de la vie quotidienne des gens au 20e siècle. L’hiver devient une saison valorisée, et les femmes, les enfants, les classes populaires prennent enfin leur place sur la glace et dans les activités sportives et de loisirs. Les terrains de jeux ne sont alors plus toujours là où on les attend : une rue enneigée, le bord du fleuve ou le pied d’un viaduc peuvent devenir des lieux de rassemblement, de plaisir et même de fierté.
Bon à savoir
Au début du 20e siècle, à Québec, les sports étaient surtout pratiqués par une élite anglophone et masculine. Le golf, le tennis ou les courses de chevaux étaient populaires, mais peu accessibles au reste de la population. Peu à peu, le sport devient un langage commun, un moyen de rassemblement. On y voit des femmes qui y participent, des enfants qui improvisent des patinoires, des communautés qui bâtissent des centres de loisirs.
L’hiver devient un terrain de jeu naturel. Le ski de fond, le ballon-balai, la luge et le hockey s’installent dans les quartiers, autour des viaducs, des églises ou même sur le fleuve gelé. À Cap-Rouge, Beauport ou sur les plaines d’Abraham de Québec, les gens de toutes origines jouent, glissent, se rencontrent dans les événements sportifs et les loisirs.
Coffret
La pratique de sports d’été au tournant du 20e siècle
À la suite de sa visite à Québec à la fin du XIXe siècle, le rénovateur des Jeux Olympiques, Pierre de Coubertin, déplore le peu d’engouement des Canadiens français pour le sport. Les sports d’été à Québec sont d’abord le fait d’une certaine élite anglophone, qui les pratique au sein de clubs fermés. Plusieurs des sports pratiqués (course de chevaux, tennis, golf, régates) ont une origine britannique. Au tournant du XXe siècle, de pair avec l’urbanisation, l’accès au sport se démocratise lentement et les francophones s’y impliquent de plus en plus.
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Les sports d’hiver à Cap-Rouge de 1930 à 1950
Cet album présente des photographies de sports d’hiver datant du milieu du 20e siècle, provenant de la Société historique du Cap-Rouge. Les sports dans la région de Québec sont d’abord le fait d’une certaine élite anglophone qui les pratique au sein de clubs fermés. Au fil du 20e siècle, de pair avec l’urbanisation, l’accès au sport se démocratise lentement et les francophones s’y intéressent de plus en plus. Près de la nature, le secteur de Cap-Rouge se prête bien à la pratique de plusieurs activités hivernales.
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Les sports et les loisirs à Beauport
Cet album préparé par la Société d’art et d’histoire de Beauport vous offre une plongée dans les sports et les loisirs quotidiens de cette localité au cours du 20e siècle. On y découvre une communauté qui s’anime autour d’une foule d’activités sportives, dont la pratique se répand localement au fil du temps. On y voit les racines historiques locales de plusieurs sports, dont la natation, le hockey le ski et le cyclisme. Et pour vous reposer, vous pouvez vous balader dans le zoo Holt Renfrew aménagé près des chutes Montmorency en 1907! Saviez-vous qu’il s’agit du premier zoo au Québec?
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