Fil conducteur
Marché et calèche : vivre sans moteurs
Thématique
Un quotidien sans moteurs : inventer, partager et s’adapter au rythme des saisons
Niveau
2e cycle du primaire
Discipline
Langue, Histoire, Arts plastiques, CCQ
Présentation de la fiche
Cette fiche vous transporte dans un Québec sans voitures, au début du 19e siècle, à travers des images de marchés animés et de scènes hivernales.
Invitez vos élèves à l’époque où il fallait travailler beaucoup physiquement sans machines, avec des outils de base. La vie était difficile pour plusieurs. Les chevaux et autres animaux aidaient autant à la ferme pour cultiver, qu’en ville pour se déplacer et transporter des biens nécessaires. Il y avait peu de commerces, on fabriquait nos choses.
C’était une époque où les inventions avaient comme objectif d’améliorer la vie au quotidien. C’est l’occasion de s’amuser à prendre un recul sur le rythme de nos vies et de se questionner sur ce qui est vraiment nécessaire dans notre société de consommation d’aujourd’hui.
Bon à savoir
À Québec, à la fin du 18e et au début du 19e siècle, les marchés sont les véritables cœurs des quartiers : on y échange des produits, mais aussi des nouvelles, des savoir-faire, des idées. Le quotidien est rythmé par les saisons, la force humaine et animale, et surtout par une inventivité constante pour s’adapter aux conditions parfois rudes.la vie s’organise sans moteurs ni électricité. Les déplacements se font à pied, en traîneau, en calèche, puis, plus tard, à partir de 1863, arrivent les tramways tirés par des chevaux, avant les voitures, jusqu’à aujourd’hui. Un futur inimaginable à l’époque.
Ces images anciennes nous montrent un Québec vivant, résilient, où chaque geste est un acte collectif : pelleter la neige, construire un abri, marcher jusqu’au marché. Elles révèlent aussi une ville qui se transforme lentement, entre traditions artisanales et débuts de la modernité.
Coffret
La place du marché de Québec au début du 19e siècle
Le premier marché public de Québec est ouvert à la Place Royale dès 1649. Au fil de l’évolution de la population et du développement de l’économie, une douzaine de marchés emboîtent le pas au 19e siècle. Parmi ceux-ci, on retrouve la place du marché de Québec en haute-ville. Il s’agit d’un lieu stratégique puisque c’est là que se retrouvent les habitants de la ville et de la campagne pour conclure des transactions commerciales, s’approvisionner en aliments et s’échanger les dernières nouvelles. D’espace en plein air, il passe progressivement à un lieu couvert: les halles. Prêts à faire vos emplettes?
Voir l'albumQuébec à l’époque des calèches
Les calèches sont intrinsèquement liées à l’histoire de Québec. De l’époque coloniale jusqu’à l’ère de la voiture, c’est le moyen de transport privilégié. D’abord sur deux roues, on évolue graduellement vers un modèle à quatre roues au XXe siècle. Découvertes par beau temps, elles sont équipées d’une capote en cuir déployée à volonté pour protéger les passagers des intempéries. L’hiver, des patins sont installés pour circuler sur la neige et la glace. Les chevaux sont utiles au déneigement, aux pompiers et aux policiers. Remplacées graduellement par l’automobile au fil du siècle, les calèches conservent leur cachet en matière touristique.
Voir l'albumTramways hippomobiles
Le tramway hippomobile fait son apparition à Québec en 1863. Les trains de la Quebec Street Railway sont tirés par des chevaux et circulent sur des rails de bois dans la Basse-Ville. Ils relient les marchés Champlain et Jacques-Cartier aux environs du boulevard Langelier. 1878 marque l’arrivée de la Quebec St. John Railway, qui dessert la Haute-Ville, du Vieux-Québec jusqu’à la barrière de Sainte-Foy, près de l’avenue Cartier. Le territoire desservi continue ensuite de s’étendre vers l’ouest. En 1897, les tramways hippomobiles sont remplacés par des tramways électriques. Plein de questions sur cette époque vous attendent!
Voir l'album